3 points clés à retenir
- Tenir un journal peut être à la fois curatif et révélateur :Il offre aux étudiants un moyen de gérer leurs émotions et, parfois, signale un besoin d’aide.
- La langue et le contexte comptent : Prêter attention à ces deux aspects peut faire une différence qui change votre vie.
- Le support est toujours disponible:En combinant une technologie contextuelle avec l’expertise humaine et des ressources accessibles, nous encourageons les étudiants à demander de l’aide lorsqu’ils en ont le plus besoin.
Chaque mois de septembre, le Mois de la sensibilisation et de la prévention du suicide nous appelle à regarder, écouter et agir avec empathie.
Les campagnes publiques et un soutien visible sont essentiels, mais certains des signes les plus marquants des difficultés (et de l'espoir) des étudiants apparaissent discrètement, cachés dans les journaux numériques et les documents Google. En nous concentrant sur les mots et le contexte utilisés par les étudiants dans ces espaces privés, nous approfondissons notre compréhension de leur monde émotionnel et pouvons leur apporter un soutien plus pertinent.
Journalisation : une fenêtre silencieuse sur le bien-être des étudiants
La langue a toujours été une fenêtre sur l'âme, mais pour les étudiants d'aujourd'hui, cette fenêtre se trouve souvent dans le cloud. Nombreux sont ceux qui se tournent vers Google Docs comme un journal intime moderne : privé, accessible et toujours à portée de clic. Ces espaces numériques sont de véritables sanctuaires où les étudiants expriment des émotions qu'ils ne sont peut-être pas prêts à partager à voix haute.
Le plus souvent, les mots écrits dans ces journaux sont bruts et honnêtes :
Parfois, c'est juste trop. J'ai l'impression d'être invisible à l'école, comme si tout le monde s'en fichait si j'étais absent. Je ne veux pas ressentir ça, mais la tristesse m'envahit. J'écris ici parce que je ne peux pas m'adresser à qui que ce soit.
J'espère que les choses s'amélioreront, mais pour l'instant ça fait mal.
Des expressions comme « Je veux mourir », « me mutiler » ou « m'automutiler » peuvent être des signes précoces de soutien, même si les élèves n'ont jamais partagé ces sentiments avec qui que ce soit. Tenir un journal devient alors à la fois un outil d'adaptation et un signal d'alarme potentiel.
L'importance cruciale du contexte
Il est important de se rappeler que ce ne sont pas seulement les mots ou les expressions qui leur donnent du sens, mais aussi le contexte. Des expressions comme « Je veux mourir » ou « kms » sont des signaux d'alarme clairs, et pourtant les élèves peuvent les utiliser de multiples façons : pour se défouler, citer des paroles ou se remémorer des difficultés passées. Le contexte nous aide à comprendre la véritable urgence qui se cache derrière ce que les élèves expriment.
Par exemple, un élève pourrait écrire : « Je n'ai pas pensé au suicide depuis deux semaines », ce qui, bien que contenant un signal d'alarme, suggère en réalité une amélioration. À l'inverse, un message comme « Je veux faire des kilomètres aujourd'hui et je n'en peux plus », surtout associé à un sentiment de désespoir ou d'isolement, peut indiquer une crise imminente.
L'imminence est déterminée non seulement par ce qui est dit, mais aussi par la manière et la raison pour lesquelles cela est dit.Le ton, le timing, la fréquence et l'état d'esprit sont des éléments importants. C'est pourquoi des solutions de surveillance qui prennent en compte la situation dans son ensemble (plutôt que des mots-clés isolés) sont essentielles pour un support précis et rapide.
Les données parlent : quand les étudiants se manifestent
La tenue d'un journal (souvent effectuée après l'école, entre 15 heures et minuit) nous montre pourquoi il est essentiel de fournir des exutoires sûrs, des adultes solidaires et des contrôles réguliers.
Mais ce n'est pas seulement quoi les étudiants disent que c'est quand:
- 9h00–15h00 :La plupart des alertes et des rapports anonymes se produisent pendant les heures de classe, lorsque les élèves utilisent leurs appareils pour leurs travaux en classe.
- 15h00-minuit :Il s'agit d'une période à haut risque. De nombreux étudiants tiennent un journal ou se confient à leurs amis en ligne, et le langage devient souvent plus vulnérable et urgent.
Être conscient de ces tendances aide les adultes à mieux soutenir les élèves lorsqu’ils sont le plus à risque et nous rappelle que la vigilance et la prudence sont nécessaires au-delà des murs de la salle de classe.
Comment Lightspeed protège les étudiants
C'est iciAlertes Lightspeed L'analyse par IA et les équipes d'évaluation humaines font la différence. Plutôt que de simplement signaler des mots-clés, Lightspeed Alert™AI analyse le contexte, les schémas et les tendances des communications des élèves. Cette approche avancée et contextuelle rend les alertes plus précises et pertinentes, permettant aux établissements d'intervenir avant qu'une situation ne devienne critique.
Pour une assistance immédiate, leArrêtez-le à la vitesse de la lumière La Crisis Text Line offre aux étudiants un accès direct et anonyme à des conseillers qualifiés. Ils peuvent se connecter en temps réel, ce qui leur permet d'avoir toujours accès à de l'aide en cas de besoin.
Ce que nous pouvons faire ensemble
- Parlons de la journalisation :Encouragez les élèves à utiliser la journalisation comme un outil d’adaptation sain, tout en leur faisant savoir qu’ils peuvent partager leurs difficultés s’ils en ont.
- Support de normalisation :Rappelez aux élèves qu’ils ne sont pas seuls et que demander de l’aide est un signe de force.
- Soyez attentif au langage :Que ce soit dans une conversation ou à l’écrit, prenez au sérieux les mots et les phrases à haut risque et répondez toujours avec empathie.
- Créer des espaces sûrs :Favoriser des environnements à la fois numériques et physiques où les étudiants se sentent en sécurité de s'exprimer sans crainte de jugement.
Ressources
Si vous ou quelqu'un que vous connaissez êtes en difficulté, il existe de l'aide :
- 988 Suicide & Crisis Lifeline
- Alliance nationale sur la maladie mentale (NAMI)
- Ligne de crise par SMS : envoyez HOME au 741741
- Votre conseiller scolaire ou un adulte de confiance
Dans chaque entrée de journal, il y a une histoire qui mérite d'être entendue.
Assurons-nous d'être à votre écoute. Ce mois-ci, et tous les mois.
Ensemble, nous pouvons aider les étudiants à trouver l’espoir, la guérison et le soutien.