On ne peut pas compter sur les détecteurs de métaux pour prévenir les fusillades dans les écoles

La semaine dernière, nous avons été témoins d’un autre incident déchirant, une fusillade dans une école, qui a fait deux blessés parmi les élèves et a laissé une communauté changée à jamais.

Le district scolaire indépendant de Dallas avait mis en place diverses mesures de sécurité, notamment des détecteurs de métaux et des entrées contrôlées, toutes conçues pour assurer la sécurité des élèves. Pourtant, le tireur a réussi à pénétrer dans l'établissement par une porte ouverte par inadvertance par un autre élève.

Cet incident met en lumière une réalité qui donne à réfléchir : À l’heure actuelle, quel que soit le niveau de perfectionnement des systèmes de sécurité d’une école, la véritable efficacité repose sur la coopération et la sensibilisation de tous les membres du bâtiment. Cela exige que chaque porte reste verrouillée, que chaque élève prenne la bonne décision sous pression et que chaque adulte identifie à temps les signes avant-coureurs potentiels. Se fier uniquement à ces résultats idéaux semble être un pari risqué qu'aucune école ne devrait jamais prendre.

Si les détecteurs de métaux, les serrures de porte et les vitres pare-balles constituent des mesures de sécurité importantes, ils constituent en fin de compte une dernière ligne de défense. Si nous dépendons de ces outils pour protéger des vies, nous sommes déjà en situation de crise. Nous réagissons au lieu de prévenir les fusillades scolaires.

Et c’est sur la prévention des fusillades dans les écoles que le débat doit se porter.

Il est essentiel d’identifier les étudiants à risque avant qu’ils ne se sentent obligés d’agir de manière dangereuse – avant qu’ils ne s’approchent de cette porte latérale, avant que nous nous réunissions pour des conférences de presse et des veillées aux chandelles.

Il existe deux stratégies efficaces qui peuvent contribuer à créer une base plus sûre pour les personnes en crise, et le succès dépend de la capacité des écoles à adopter les deux pour favoriser un environnement plus sûr pour leurs élèves et leur communauté.

1. Lignes d'assistance téléphonique auxquelles les étudiants font confiance

Dans presque tous les cas, quelqu'un savait à propos de la menace d'une fusillade dans une école. Un élève, un ami, un camarade de classe. Mais ils n'ont rien dit. Non pas par indifférence, mais par ignorance. comment—ou ne pensaient pas que parler les aiderait, ou que cela ne se retournerait pas contre eux.

Nous devons permettre aux élèves de s'exprimer facilement et en toute sécurité lorsqu'ils voient quelque chose. Il ne s'agit pas simplement d'une simple case à cocher, mais d'un véritable système qui fonctionne instantanément, sans crainte ni jugement.

2. Une surveillance numérique qui voit ce que nous ne voyons pas

Les services secrets étudient les fusillades dans les écoles depuis des années. Ils ont découvert que 741 TP7T des auteurs de fusillades ont laissé des signes avant-coureurs en ligne : dans leurs conversations, dans leurs documents et lors de leurs recherches.

Il ne s'agit pas d'espionnage. Il s'agit de prévenir les fusillades dans les écoles.

Il s'agit de surveiller les appareils fournis par l'établissement scolaire pendant les heures de classe. Ces systèmes appartiennent aux écoles et, en vertu de la loi fédérale, elles sont tenues de les surveiller. Grâce aux outils adéquats et à des professionnels formés pour analyser les alertes, les districts scolaires peuvent détecter rapidement les menaces de fusillades et prendre les mesures nécessaires.

Prévenir les fusillades scolaires, pas réagir

Ce n'est pas une question de peur, c'est une question de responsabilité.

Nous ne pouvons pas attendre qu'une arme soit déjà dans le bâtiment pour agir. La sécurité commence bien avant la première sonnerie : il faut mettre en place les systèmes, les outils et le leadership nécessaires pour prévenir les fusillades dans les écoles, et non pas seulement y réagir.

Il est temps d’arrêter de considérer cela comme le travail de quelqu’un d’autre ou comme le problème de demain.

Nous voyons les signes. Nous avons les outils. Il faut maintenant les utiliser.

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